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Les Galápagos du pauvre

Publié le 08 Jul 2012 — par Nous
Catégories Perou

Après les hauts plateaux d’Arequipa, nous voilà de retour au bord de la mer à Pisco. Pas question de se baigner ici, l’eau y est bien trop froide. Ce qui nous amène dans le coin, ce sont les îles Ballestas, situées à une dizaine de kilomètres au large de la ville. L’endroit est peuplé d’une multitude d’oiseaux ainsi que d’animaux marins.

Le seul moyen de s’y rendre est en participant à une excursion en bateau. A l’aller, on fait une pause devant une dune ou un énorme géoglyphe a été dessiné il y a plusieurs centaines d’années. Le guide se perd un peu dans ses explications, au final il semblerait qu’on ne sache toujours pas qui l’a tracé et pourquoi.  N’empêche que ça a de la gueule.

Sur place, il est impossible de débarquer, l’île étant une réserve nationale. Seuls des employés du gouvernement sont autorisés à se rendre sur l’île tous les sept ans pour y collecter le guano, utilisé comme engrais. A certain endroit, l’amas de fiente atteint les 50 mètres…

On passe un peu plus d’une heure à tourner autour de l’île principale et de ses îlots, à observer les millions d’oiseaux et les quelques lions de mers obèses qui se prélassent au soleil. L’odeur est particulière mais le spectacle en vaut la peine.

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Titicaca

Publié le 01 Jul 2012 — par Nous
Catégories Perou

Après une longue journée en bus depuis Cusco, nous arrivons à Puno, la ville au bord du lac Titicaca côté péruvien. Cette dernière sans grands charmes, nous fait directement prendre le large, dès le lendemain, sur un bateau en direction d’Amantani, île à 35 kilomètres de la côte.

Petite escale sur les îles flottantes, après seulement 30 minutes de navigation. Uniquement constituées de paille, elles ont été construites par le peuple Uros, pour se protéger des Incas et des Collas. Aujourd’hui, quelques centaines de personnes vivent encore dessus, notamment du tourisme.

Après 3 heures sur le lac à somnoler, lire et discuter, nous voilà sur l’île d’Amantani. Ici les familles des 10 communautés font un tournus pour recevoir les touristes chez eux. Nous sommes accueillis dans la famille d’Irene, qui vient nous chercher au port et nous emmène dans la maison familiale. La vie ici est rudimentaire, pas d’électricité ni d’eau courante, les familles vivent de ce qu’elles cultivent et du bétail qu’elles élèvent.

Après un dîner local, Irene nous emmène dans le village, où un mariage est en cours. En cours, car ce dernier dure depuis une semaine… Les habitants dansent, boivent, l’ambiance semble au rendez-vous.

Puis direction les hauts sommets de l’île, pour avoir une vue plus dégagée au coucher du soleil, sur le lac, mais aussi les montagnes en face, les hauts sommets boliviens.

Le soir, Irene nous apporte notre souper dans notre chambre. A la lueur d’une bougie, c’est plutôt romantique, mais on pensait pouvoir partager un peu la vie de la famille, dommage. Très attentionnée, elle nous apporte même un pot de chambre pour la nuit… au cas où …

Le lendemain, c’est retour à Puno, avec une escale à Taquile, l’autre île péruvienne. Nous contournons l’île à pied, observons avec curiosité cette population « costumée » Ici en effet, les traditions ont une grande importance. Chaque homme par exemple porte un bonnet. Uni, l’homme est marié, bicolore, il est célibataire. Si ce dernier lors des jours de fête, adopte pour le pompon de son couvre chef à droite, c’est qu’il désire trouver quelqu’un avec qui partager un bout de sa vie, si au contraire le pompon se trouve à gauche, ça ne sera que pour la nuit…

Sur le chemin du retour, 3 heures durant, nous faisons la connaissance de Tess et Alix deux français en Amérique depuis un an et de Stéphane et Estelle, un couple de fribourgeois également à la fin d’une année de voyage autour du monde. La soirée se passe autour d’une pizza et d’un pisco sour, apéro local.

Le lendemain c’est entre compatriotes seulement que nous reprenons la route pour Arequipa. Malheureusement pour nous, une grève des enseignants et des mineurs de la région nous bloque dès le départ. Nous patientons 3 heures avant de pouvoir partir pour les 6 heures restantes.

Arequipa, dite la ville blanche, est une ville charmante, surtout de nuit où les lumières mettent en valeur les beaux bâtiments blancs. Nous passons nos soirées à nous promener, toujours en compagnie d’Estelle et Stéphane, avec qui le courant passe très bien. Nous profitons aussi de goûter les spécialités de la région telles que le ricotto relleno, le poivron farci saucé de fromage fondu.

Au programme de nos journées, détente, lessive et lecture. Cela faisait une bonne dizaine de jours que nous ne nous étions pas arrêtés à la même place, ça fait du bien.

Côté culturel, Arequipa n’est pas en reste. Sur le mont Ampato, un des volcans aux alentours de la ville, a été retrouvé une jeune fille sacrifiée à l’époque des Incas. Ces derniers pour apaiser la colère des dieux, se déclarant par des éruptions volcaniques, une météo survoltée ou toutes autres manifestations inhabituelles, sacrifiaient une jeune personne. Celle-ci devait être pure, élevée dans les conditions les plus réglementaires. Juanita était une jeune fille de 12-14 ans, de bonne famille, croyant fermement retrouver ses dieux après son sacrifice. Son corps, congelé, est aujourd’hui exposé dans un musée d’Arequipa. Nous ne manquons pas d'y passer entre deux siestes.

Plus loin dans la ville, il y a le couvent Santa Catalina. Accompagnés d’une guide francophone très calée, nous plongeons dans le monde des sœurs depuis 1579 à nos jours, où quelques dizaines de religieuses vivent encore. L’architecture des lieux ainsi que la conservation des bâtiments et des fresques est impressionnante.

Après ces quelques jours, nous quittons nos deux amis fribourgeois et nous nous offrons pour ce qui est probablement notre dernier trajet en bus de nuit, un super siège tout confort.

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Inti Raymi

Publié le 27 Jun 2012 — par Nous
Catégories Perou

Inti Raymi autrement dit la fête du soleil en quechua, se fête en l’honneur du père soleil le 24 juin, au solstice d’hiver (de l’hémisphère sud).

N’ayant pas prévu d’assister à cette ancienne cérémonie religieuse Inca dans les ruines au dessus de Cusco, nous sommes agréablement surpris, en revenant de la jungle, de découvrir la ville en pleine effervescence. Des défilés de groupes dansent en cortège dans les rues, fermées à la circulation. Des centaines, des milliers de péruviens, de tous les âges habillés en tenue traditionnelle, mangent, dansent et boivent dans les rues, ultra bondées. On a adoré !