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Lima

Publié le 10 Jul 2012 — par Nous
Catégories Perou

Nous ne passons que deux petites journées à Lima avant notre retour en terre helvétique. La capitale n’a pas une très bonne réputation et nous préférons ne pas trop nous y attarder. Nous prenons tout de même le temps de visiter le musée de la Nation, où d’étonnantes collections d’objets incas sont exposées. Nous découvrons aussi de belles expositions, notamment sur le savoir faire et l’Histoire des chemins incas, du Pérou au Chili.

Nous logeons dans le quartier de Miraflores, chic et animé. Le coin est joli et sympa, les chats de la ville l’ont d’ailleurs bien compris, tous semblent vivre ici. Nous y faisons quelques dernières emplettes, histoire de combler l’espace de nos sacs à dos encore dispo.

A cinq kilomètres de là, se trouve le centre historique de la ville. Nous y passons quelques heures, où nous déambulons entre les vieilles demeures et les églises.

Après une année de petits boui-bouis, de sandwichs de rues et de plateaux repas, on clôture notre voyage en s‘offrant pour notre dernier souper, un repas gastronomique, chez l’un des meilleurs chefs d’Amérique du Sud, Astrid & Gaston. Au menu, 21 plats fusions retraçant la cuisine péruvienne à travers cinq thèmes majeure : El mar, Lima, La Sostenibilidad, Los Andes et Dulce Retorno. Inventifs dans leur présentation, plus délicieux les uns que les autres, chaque assiette est une véritable œuvre d’art culinaire. L’ensemble est accompagné de vins choisis avec soin par le sommelier, se mariant à merveille avec le thème du moment. Le plat numéro 18 est particulier, puisqu’il s’agit du fameux Cuy ou autrement dit du cochon d’Inde. On en a fait des cauchemars.

Ce repas fut à la hauteur de nos attentes et mets un point final d’exception à notre aventure (exceptionnelle).

Quelques autres photos

Centro de Apoyo Nino Jesus de praga, Tiquipaya

Publié le 14 May 2012 — par caro
Catégories Projet coup de coeur

C’est ici, en Bolivie, pays que j’affectionne tout particulièrement depuis notre arrivée, que je décide de conduire ce dernier projet.

En arrivant à Cochabamba, le nombre d’écoles est vaste, et il est difficile de savoir par où commencer. On s’approche de la réceptionniste de l’hôtel et lui exposons le projet. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, Claudia nous organise une rencontre le lendemain, dans son village, à 30 minutes de la ville. Le rendez-vous est pris.

Nous prenons un taxi et l’attendons devant l’église. Puis elle nous emmène au lieu dit. Nous nous présentons à la directrice, expliquons le projet. Mais ici ce n’est pas une école, c’est un centre où les enfants se rendent avant et après l’école. Dans un premier temps je suis un peu déçue car ce n’est pas une école… mais je ne ferai pas marche arrière, ce serai trop inhumain après avoir dit à cette femme que nous allions l’aider…

La visite des lieux commence. Nous passons de salle en salle où sont regroupés les 530 enfants du centre. Des nourrissons aux préados, tout le monde à sa place. Chaque groupe d’âge a des activités adaptées, ateliers didactiques, devoirs scolaires, bricolages, jeux ou siestes. Plus de 35 femmes œuvrent autour de ces enfants. Quelques stagiaires sont là aussi pour donner un coup de main et justement se faire la main avec les enfants avant d’entreprendre des études dans ce domaine. L’atmosphère est surprenante, les enfants sont calmes, se lèvent à notre arrivée en nous souhaitant le bonjour, les éducatrices les appellent par de petits noms doux, leur caressent la tête ou la joue. On se croirait dans une très grande famille. Nous sommes très émus par cet amour dégagé par des femmes si engagées.

Nous nous asseyons autour d’une table et leur expliquons qu’elles peuvent acheter ce qui est vraiment nécessaire pour le centre avec le montant donné. Elles discutent puis nous expliquent leurs idées. Le centre aurait d’abord besoin d’un four à pain, le leur est vieux et inadapté pour autant d’enfants. Les éducatrices doivent se lever plusieurs fois en pleine nuit pour ré-enfourner du pain (tout se fait soi-même ici, économie oblige). Et puis une marmite à vapeur aussi, pour pouvoir cuire des aliments pour plus d’enfants. Elles ajoutent des cuillères, car les enfants les piquent pour la maison et elles doivent les laver pendant les repas pour qu’il y en ait assez pour tout le monde. Elles proposent également des jeux didactiques pour tous les âges. La liste faite nous partons avec deux d’entre elles pour acheter tout ce matériel. Nous zigzaguons entre les étales du marché pour trouver chaque produit à petit prix. Ici on demande toujours le prix avec ou sans facture. Nos courses faites nous remontons au centre.

Pendant le dîner, qui nous est gracieusement offert, nous apprenons que le « centro de Apoyo Nino Jesus de Praga » a été ouvert en 1989 par la directrice en personne, qui a tout construit de ses propres mains. Les éducatrices sont payées par l’état, entre 100 et 200 francs par mois, ce qui est très bas même pour la Bolivie. Ces femmes (principalement) sont ici par passion, pour aider leur prochain et éviter que ces enfants ne soient laissés à eux-mêmes, dans la rue,  pendant que leurs parents travaillent. Ces parents justement qui payent entre 2.- et 5.- par mois pour la nourriture et le matériel de leur enfant, ce qui bien sûr n’est pas suffisant. Mais ces familles d’immigrés des mines de la région ne pourraient pas mettre plus. Les plus démunis d’entre d’eux bénéficient même de la gratuité du centre. Certains enfants sont aussi parrainés par des européens, 150 € par année, ce qui permet de subvenir à tous les besoins (si dès fois vous étiez intéressés contactez-nous). D’autres soins justement qui sont également dispensés ici aux enfants ; une médecin et un dentiste sont là pour assurer un service basique.

Vous pouvez imaginer alors que deux européens qui débarquent dans ce centre, les poches chargés de vos dons, forcément ça touche. Les dames n’en reviennent pas. Pour elles, vos dons ont été un miracle et elles ne cessent de nous le répéter… C’est des larmes plein les yeux (oui oui nous aussi) que nous quittons ce petit paradis de gentillesse et d’affection avec une fois de plus, une belle leçon de vie apprise !

Un très grand merci à Françoise, Dominique, Marie, Miguel, Laura ainsi qu’à toutes les personnes qui avaient glissé un petit sous dans la tirelire à l’attention de ce projet mais dont je n’ai malheureusement pas le nom. Grâce à vous, la vie sera un peu meilleure ici.

Les autres photos du centre

Chez les ch’tis thaïs

Publié le 21 Dec 2011 — par Nous
Catégories Thaïlande

Petit tour au nord d’abord, pour y trouver des coins plus reculés où on y côtoie plus de locaux, moins de touristes… Enfin, ça c’était notre idée avant d’y venir. En arrivant à Chiang Mai, les hôtels sont complets et nous déambulons dans des quartiers entiers consacrés aux touristes et à tous leurs vices et plaisirs. Une rue est même entièrement fermée à la circulation le dimanche, jour du marché artisanal! Nous flânons parmi les centaines de stands de souvenirs, de nourritures, d’art, de vêtements ou nous nous arrêtons un moment pour écouter de petits groupes musicaux au milieu des passants, tous pas très professionnels, mais bien divertissants. Il y a comme un air de vacances.

A Chiang Mai, nous écumons les magasins de livres à échanger en prévision des plages à venir et visitons bien évidement quelques temples bouddhistes. Notre coup de cœur dans la ville, Le Wat Phan Tao, un temple entièrement construit en teck. A l’arrière de celui-ci, nous prenons part à un « chat-monk » autrement dit, nous nous asseyons à une table et démarrons une conversation avec un jeune moine. L’échange avec celui dont nous n’arrivons déjà plus à prononcé le nom, aura fait évolué son anglais, car c’était bien son but, et nous aura cultivé un peu, que demander de mieux ?

Notre intérêt pour la nourriture thaïe, nous pousse à nous inscrire à un cours de cuisine. C’est avec la prof, Mam et 6 autres apprentis, que nous en découvrons les bases. Première étape, visite du potager bio de l’école, de la culture de champignons puis du marché où Mam nous commente les différentes variétés de riz ainsi que les légumes et fruits locaux.

De retour, nous revêtons le tablier pour la partie pratique. Pad thaï (nouilles sautées) salade de papaye ou de nouilles transparentes, poulet aux noix de cajou, curry, riz collant sucré et mangue, bananes au lait de coco... Chacun de nous réalise 6 plats différents et goûte également ceux des autres, de quoi nous rassasier pour la journée (un vrai gastro avant l’heure) et nous donner envie de vous faire « bientôt » découvrir nos nouvelles connaissances 🙂

Et puis un peu plus au Nord, Pai, petite ville où les quelques 2000 habitants vivent essentiellement du tourisme, confection artisanal pour le marché du soir, massages, balade à dos d’éléphant, trek,... leur revenu permettant sûrement d’habiller leur toutou à la dernière mode, de l'uniforme de policier au tutu rose, il y en a pour toutes les races, Pai étant la capitale de la haute couture canine.

Pour découvrir la région, nous optons pour une journée en deux roues. Sur le chemin et mieux qu’à Yverdon-les-bains, nous barbotons dans des bassins de sources chaudes naturelles. L’eau y sort à 80° puis devient de plus en plus froide dans les bassins inférieurs.

Après cette journée, un peu courbaturés, (petite pensée pour ceux qui voyage vraiment en deux roues) nous allons nous détendre avec un massage thaï : pressions, étirements et contorsions nous feront du bien, mais pas vraiment sur le moment… A Pai, nous rencontrons Virginie puis Eric, deux français voyageant seuls avec qui nous sympathisons très vite. On y retrouve aussi Simon, un allemand que nous avons rencontré lors du cours de cuisine à Chiang Mai. Nous passons de bons moments avec eux autour de quelques verres.

Nous quittons le nord et entamons une descente de 1600 km, mais contrairement à d’autres, ce n’est pas la neige que nous allons retrouver…

Vla cor des photos ?