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El centro de Chile

Publié le 27 Apr 2012 — par Nous
Catégories Chili

Avant cette semaine sur l’île de Pâques, nous passons 3 jours à Santiago. Les yeux à peine ouverts dû au décalage horaire, nous nous forçons à déambuler dans la ville au lieu de nous plonger dans les bras de Morphée durant la journée. Les différents quartiers défilent sous nos pieds et nous nous arrêtons en soirée dans celui de Bellavista, quartier estudiantin de la ville, festif et bondé.

Santiago c’est beaucoup de pollution, alors nous grimpons à deux reprises sur Santa Lucia et San Cristobal pour avoir une vue d’ensemble de la ville et des Andes qui l’entoure. Nous attendons le coucher du soleil en compagnie de Santiaguinos, tout en buvant la boisson locale, le Moté con huesillos, une boisson à base d’eau, de sucre et de cannelle, garnie de pêches séchées, le tout versé sur une bonne couche de blé.

A notre retour de l’île nous ne restons pas dans la capitale, mais prenons la direction de Valparaiso, à un peu plus d’une heure de route. Cette ville, constituée d’une partie plate devant la mer et de plusieurs dizaines de collines est la deuxième plus grande du pays. Sa géographie vallonnée, nous la découvrons à pied et quand ils ne sont pas en panne, nous utilisons les funiculaires bien typiques des quartiers.

Valparaiso c’est de la couleur partout ; sur les maisons, les portes, les réverbères et les routes. C’est aussi des fresques à chaque coin de rue, des objets insolites posés sur les trottoirs et des galeries d’art en tout genre. L’ambiance qui y flotte, bohème et paisible, nous plaît tellement, que nous prolongeons un peu notre séjour.

Sur le Cerro (colline) Bellavista, se dresse la maison de Pablo Neruda, poète renommé chilien. Nous pouvons y entrer et découvrir cette maison qui, ne décadre pas du tout avec la reste de la ville ; fenêtre faite avec un hublot, oiseau empaillé suspendu au plafond ou encore vache en céramique sur la table du salon, récipient servant à accueillir le ponch que Neruda servait lors de ses fêtes entre amis. Décalée, festive et colorée, la maison de Neruda représente Valparaiso dans un espace clos.

L’idée initiale était ensuite de descendre au sud, découvrir la Patagonie. On dit « était » car comme l’hiver s’approche, ce n’est plus la bonne période pour s’y aventurer. On change donc nos plans, désormais ce sera Chili, Bolivie et Argentine. Notre projet repensé, nous partons sur la route du Nord, direction Vicuna, petite ville de la vallée de l’Elqui. Les spécialités ici sont le Pisco, eau de vie de raisin, spécialité chilienne ou péruvienne, le débat est toujours ouvert et les observatoires astronomiques. La région, proche du désert, est propice à cela car le ciel est toujours dégagé. Nous vivons une expérience extraordinaire, puisque dans cette région où il ne pleut jamais, nous profitons de… deux jours de grisaille et de pluie…

Heureusement, l’hospitalité des chiliens est, elle aussi extraordinaire. Dans les auberges où nous faisons halte, les familles nous dorlotent comme si nous faisions partie des leurs. Nous avons droit à une bise le matin avant le gigantesque petit déjeuner, sans compter les petits noms affectueux qu’ils nous donnent tout au long de la journée.

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Prendre le temps de…

Publié le 14 Feb 2012 — par Nous
Catégories Vietnam

Nous quittons le sud du Vietnam en bus couchettes dans lesquelles Tristan expérimente la petitesse des vietnamiens. Les jambes trop longues, il doit faire preuve d'un peu d'imagination pour pouvoir s'étendre. Les casiers à bagages changent alors d'utilité...ce qui fait bien marrer les autres passagers.

Après une nuit bien secouée, nous arrivons à l'aube à Hoi An. Avant de pouvoir redormir un peu, le temps que notre chambre se libère, nous déambulons dans la ville qui se réveille gentiment.

Le soir, nous sortons pour souper et découvrons des rues animées. Quinze jours après le nouvel an (le fameux), c’est la fête des lanternes. Les maisons sont décorées de flambeaux en soie, des autels avec des offrandes trônent sur les trottoirs et les habitants sortent dans les rues pour manger ou poser un petit bateau-bougie sur l’eau en guise de bons hospices pour cette nouvelle année. Nous nous imprégnons de l’ambiance festive et goûtons de petits gâteaux de rues aux patates douces, vraiment bon !

Nous trouvons ensuite un café incroyablement bon (nous y retournerons du coup tous les jours) dans lequel nous testons les spécialités culinaires de la ville, le Wonton, soupe de légumes, bœuf et ananas, les rouleaux de printemps aux crevettes, le Cau Lau entre autres et la bière pression, à 15 cts la choppe… on ne se fait pas prier. La cuisine de Hoi An on adore !

Il y a aussi le fameux café vietnamien, qu’on place dans un récipient métallique au dessus d’un verre. On attend patiemment que le verre se remplisse, goute après goute. Au final, il est ultra corsé et on l'accompagne souvent d’un peu de lait condensé.

La spécialité ici, non culinaire cette fois-ci, est le sur mesure. Un tas de magasins confectionnent costards, chaussures ou tous autres vêtements dont vous montrerez une photo. On hésite, ça nous fait envie, mais transporter un manteau d’hiver n’est pas très raisonnable… dommage !

L’atmosphère de Hoi An nous pousse à prolonger notre séjour. Nous prenons notre temps et optons pour une sortie par jour, on ne se stress pas. D’abord, balade dans la vieille ville, interdite aux voitures, classée et préservée par l’Unesco. Elle fut autrefois un important port maritime et garde aujourd’hui quelques influences notamment chinoises ou japonaises dans son architecture. Nous visitons de vieilles demeures où des familles vietnamiennes habitent encore aujourd’hui. Nous apprenons qu’ici la rivière sort de son lit chaque année, de parfois de plus de 2m. Les habitants ainsi que leurs proches sont alors contraints de déplacer tous leurs meubles au premier étage. Après cette révélation, nul ne doute que vous serez de la partie pour nous aider à notre retour, finalement nous, c’est pas chaque année…

Il y a aussi les maisons de communes, où se rassemblaient les communautés chinoises de l’époque à des fins sociales, culturelles ou commerciales. Ces dernières sont aujourd’hui pour la plupart transformées en temple.

Puis, petit tour à vélo, jusqu’à la plage de Hoi An, un coin prisé des vietnamiens durant le week-end.

Nous remontons ensuite de quelques kilomètres et découvrons Hué, sous la pluie. Le temps est gris et les températures chutent. Nous prenons tout de même le temps de découvrir la vieille ville et sa citadelle. Les bombardements de la guerre n’ont pas laissé grand-chose debout. Malheureusement, le manque d’entretien et de restauration le montre bien. Nous n’apprécions que moyennement la visite et la ville et repartons déjà, après une seule journée passée ici.

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