Articles associés au tag ‘plongée’

Une vie Aussie

Publié le 28 Feb 2012 — par Nous
Catégories Australie

C’est après un long voyage de quarante-huit heures sans vraiment dormir que nous arrivons à Cairns. Premier constat depuis le ciel, la mer est sensationnellement belle, un bleu turquoise et des îles partout autour du continents où nous atterrissons.

A Cairns, nous louons un petit van aménagé pour parcourir environ 3000 kilomètres en longeant la côte est jusqu’à Sydney. Premier arrêt dans la Rainforest, à quelques heures de route. Après avoir compris les bases de notre van et découvert son équipement, nous nous installons en pleine nature, avec un verre de blanc et l’apéro. Ah oui ! Bien évidemment nous nous sommes arrêtés avant pour acheter quelques denrées élémentaires, fromages, pain et vin, bien évidement !

Nous sommes rapidement interrompus par un invité surprise… un cassowarrie. Gros oiseau ressemblant à une autruche, une crête en plus sur le sommet de la tête. L’animal est protégé dans la région, forcément il n’en reste que 40. Nous prenons, celui que nous avons surnommé Kevin, en photo, l’observons de l’extérieur du van ou de l’intérieur quand il s’approche de trop près.

Après le départ de Kevin, pas le temps de terminer notre verre, la pluie nous surprend et c’est à l’intérieur que nous terminons notre première soirée. Dans le coin, il pleut en moyenne cinq mètres d’eau par année,

Ko Lanta, saison 1

Publié le 03 Jan 2012 — par Nous
Catégories Thaïlande

En Thaïlande, le train a ses avantages par rapport au bus : une couchette pour dormir à la place d’un siège inclinable, la campagne défilant au lieu des stations services bordant la route et une ambiance bien plus locale. En contrepartie il ne faut pas être pressé, comptez en moyenne quatre heures de retard sur l’horaire quand tout va bien, pouvant s’étendre à beaucoup plus s’il y a un réel problème. On arrive avec cinq heures de retard à Bangkok en redescendant de Chiang Mai. On ne  s’en sort pas trop mal, on est dans la moyenne.

On prend notre temps pour rejoindre le sud et on décide de passer deux nuits à Bangkok, décidément on l’aime bien cette grande ville. On retourne dans le quartier de Siam faire quelques achats et on passe également une soirée avec Fabrice, un ami lausannois venu à Bangkok pour tenter sa chance en tant que professionnel au poker. Pour la petite histoire, le poker a moyennement marché, par contre on le retrouve en compagnie de sa future femme…le mariage est pour demain!

Le deuxième voyage est moins confort, il ne reste plus que des places assises dans le train de nuit. Quinze heures sur notre siège et un bon gros torticolis plus tard on arrive à Trang. De là, il nous reste encore à rejoindre Ko Lanta en prenant un bus et deux ferry transportant les véhicules. Après quelques recherches comparatives, il s’avère que le hors-bord revient à peine plus chère que notre combinaison de bus et ferry et qu’en plus, une voiture privé nous emmènera directement devant notre bungalow depuis le port…ça sent presque l’arnaque, on hésite, pour finalement tenter le coup. Tout se passe comme prévu et on profite de notre petite virée en bateau pour découvrir pour la première fois la côte thaïlandaise.

Sur place, on loue un petit bungalow pour une nuit, avant de se déplacer  vers quelque chose d’un peu plus chic. Et oui c’est pas tous les jours Noël…On se fait plaisir. La plage n’est qu’à quelques longueurs de tongues de notre pavillon, les restaurants et les bars également.

Une matinée, on tente de faire le tour de l’île, mais à part un vieux village sur pilotis et quelques grottes, l’île n’a pas grand-chose d’autre à proposer que ses plages. Ca tombe bien c’est ce qu’il nous faut: baignade, lecture, sieste et apéro au programme pendant 5 jours.

Le jour de Noël le dépaysement n’est pas si grand, tous les hôtels et restaurants ayant décidés de décorer leur terrasse de sapins, guirlandes et banderoles « Merry Christmas ». Les serveurs portent des habits rouges et blancs et au lieu de l’habituel Bob Marley en musique de fond, on nous passe en boucle les champs de Noël en version allemande. Charmant…

On se fait un bon resto sur la plage (un qui ne passe pas de musique). Les chips de crevettes remplacent le foie gras et les ananas frais la bûche. Mais bon, Noël sans famille ce n’est pas la même chose et au final ca restera une journée peu différente des autres.

Après Ko Lanta on déménage pour Ko Tao, minuscule île au milieu du golf de Thaïlande. Pour l’atteindre, on prend un bateau de nuit qui transporte également des marchandises à destination de l’île. La traversée est agitée, ça secoue dans tous les sens, pas facile de fermer l’œil.

Arrivés à l’aube, on rejoint un hôtel réservé à l’avance, quelque chose d’assez chic.  Et oui, c’est pas tou les jours l’anniversaire de Caro…On se fait plaisir.

Visite des alentours et premier constat, sur Ko Tao il n’y pas vraiment de plages… l’île est très petite et les rares accès à la mer sont occupés par des hôtels et surtout des centres de plongés. L’endroit est réputé pour ça, on suit donc le mouvement, ça sera palmes masque et bouteilles au programme. Le lendemain, petit déjeuner d’anniversaire bien copieux (trouvez l’intrus)  et un peu de lecture sur le ponton, faute de plage, pour bien commencer la journée.

On découvre le bateau qui nous amène sur le site de plongée. Rien à voir avec le petit zodiac six personnes du Mozambique, ici ils voient les choses en grand. On embarque avec au moins 25 autres personnes sur notre autobus des mers. Départ pour le large. Sur le site, on rejoint plusieurs bateaux du même style déjà présents. On s’équipe non sans mal, trois mois sans plonger et on a déjà oublié pas mal de choses. Une fois sous l’eau, on tente comme on peut de suivre notre instructeur parmi la masse de plongeurs présents. Ca grouille de tous les cotés, des petits et des gros de toutes les formes et de toutes les couleurs. Les vrais poissons, eux sont sûrement partis ailleurs, effrayés par ce banc de bipèdes en tenue de goretex.

On retrouve Elisabeth et Jef avec qui nous avions parcouru le Mozambique pendant quelques temps. Ils voyagent également pendant une année, et on les rencontre un peu par hasard ici. On passe la journée avec eux sur une plage, « Sharks Bay » une des seules de l’île encore accessible. Avec un masque et un tuba on voit plus de poissons que lors de notre fameuse plongée, mais pas de requins. Avec un nom pareil, ils auraient pu faire un effort pour se montrer…

Le soir pour Nouvel An, c’est grillades au bord de l’eau et feux d’artifices. Autant que pour Noël, la sensation est étrange de passer la soirée en tongues et maillots de bains.  A minuit, chaque bar y va de ses feux, essayant de rivaliser avec ceux du voisin. Quelques verres de champagnes plus tard, on est au lit, morts de fatigue. Il est à peine une heure…

Le lendemain, à peine parti, un énorme orage éclate. En quelques minutes les routes se transforment en rivières, le vent se lève. Quoi de mieux pour commencer un long voyage.

Au total, une jeep, un bateau de nuit, un pickup, un bus, un cent mètres sprint avec trois chiens aux fesses, un taxi, un train et encore un bus sont nécessaires pour rejoindre Nong Khai à la frontière du Laos. On a  un peu changé nos plans, et au lieu de directement rejoindre le Cambodge, on fait un petit crochet par ce pays qui nous semble bien sympathique…ben oui, il paraît qu’ils ont du pain et du vin français !

Les coulisses de l’émission

P.S: Bonne année à tous. Merci pour vos sympathiques petits messages, ils étaient nos cadeaux sous le sapin.

Les robinsons suisses

Publié le 13 Sep 2011 — par Nous
Catégories Mozambique

Tofo, c’est une longue plage, pleine de cocotiers, quelques huttes et cabanes le long de l’océan. Quelques semaines par an, l’endroit est envahi par les touristes sud africains en vacances, mais le reste du temps, c’est un endroit plutôt désert. Presque un peu trop à notre goût, puisqu’on galère pour trouver de quoi se nourrir. Deux mamas proposent quelques légumes à des prix exorbitants le long de la route, un vendeur de noix de cajou sur la plage et une boulangerie en construction font officesde supermarchés locaux.

On s’installe au Bamboozi backpacker lodge, l’endroit est situé à l’extrémité de Tofo  et l’impression d’être «au bout du monde » est totale, même le vendeur de noix de cajou ne vient pas jusque là. Depuis la terrasse on aperçoit des baleines au large qui viennent respirer à la surface.

tofo-2

tofo-3

Si on est venu à Tofo, c’est que le lieu est réputé mondialement pour ses sites de plongée, on s’est dit que c’était l’occasion de faire notre baptême en mer. Pour notre première plongée, on s’attendait donc à ce que les poissons nous sortent le grand jeu.

Première constatation une fois sur le zodiac, l’océan ça bouge plus que le lac Malawi, pas facile de s’équiper avec ces vagues qui font tanguer le bateau. Deuxième difficulté, la région étant traversée par de forts courants de surface, il faut absolument sauter tous en même temps du bateau et directement plonger au fond sinon tout le monde fini éparpillé. Ça ne manque pas, un peu paniqué on rate notre entrée dans l’eau et on se retrouve à 15 mètres de profondeur, séparés. Caro avec un des instructeurs, Tristan avec 2 autres plongeurs. Les 20 premières minutes sont consacrées à jouer à « Où est Charlie » version aquatique afin de regrouper tout le monde. Une fois ensemble, la suite n’est pas plus glorieuse, la visibilité est très mauvaise et on  ne voit pas grand-chose si ce n’est une mini raie manta, des crevettes et un ou deux « gros » poissons de 50 centimètres maximum. Un peu frustrant ce premier contact avec « Tofo le paradis de la plongée ».

Le jour suivant, on laisse tomber les bouteilles, et c’est juste avec masque, tuba et un zodiaque qu’on part à la recherche des requins baleines qui sont censés traîner dans le coin à se goinfrer de plancton. Cette fois le lieu est à la hauteur de sa réputation, sur le chemin c’est plusieurs baleines à bosses, des dauphins, ainsi qu’une tortue qui nous gratifieront de leurs présences. Après de longues recherches, on aperçoit enfin un requin baleine, avec qui nous avons l’honneur de nager pendant bien 5 minutes. La sensation de se retrouver sous l’eau à coté de se géant qui peut atteindre 15 mètres est juste indescriptible. Nos appareils photos n’étant pas waterproof, on a piqué une photo de requin baleine pour vous en mettre plein la vue. Avec un peu d’imagination, vous pourrez nous apercevoir.

tofo-9

La plage c’est fini pour nous, en tout cas jusqu’en Thaïlande. On range nos maillots de bains, notre crème solaire et on affûte nos souliers de marche, direction Maputo puis l’Afrique du Sud.

Les photos !